23 novembre 2010
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08:59
Eh oui, je fais la gueule! ça fait une heure que je l'attends...Depuis qu'elle a découvert le pot -aux -roses, elle est odieuse. Il faut dire que je lui avais raconté que j'allais boire un pot chez un pote et en fait , j'étais avec une pute...Purée, si j'avais su....Maintenant, on se regarde en chien de faïence et encore je lui suis gré de ne pas m'avoir envoyé la potiche de belle-maman à la figure....C'était un écart...Elle ne veut rien entendre, elle me pourrit la vie...Une heure déjà que je fais le pied de grue...Pauvre de moi! J'ai vraiment pas de pot! VITA
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22 novembre 2010
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09:41
Ces lueurs aveuglantes qui parcourent les noires étendues: des fulgurances de nos désirs, des coulées de feu qui envahissent nos pensées.?..Les ombres épaisses pèsent , elles nous couvrent et nous entrainent loin, très loin, là où parfois, il n'y a pas de retour..Et cette lumière aussi nous pousse, nous jette dans les incertitudes...Dans la beauté tragique où aller?
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13 novembre 2010
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09:50
Ouf! Ils sont rentrés chez eux, partis...Et le doux clapotis remplace leur étourdissant bavardage...enfin, ils sont derrière leurs vitres, ils déballent leur journée, évaluent le prix de leurs efforts. En fait, ce soir, je les déteste tous....L'eau sombre du canal engloutit ma colère....Toutes ces lumières m'agaçent, et poutant j'aime leur miroitement et le calme de ces bateaux désertés....Je marche, l'air doux sur mon visage ...Je marche jusque là-bas...Une ligne sans fin, un mirage, une frontière....Je marche et la nuit m'accompagne....VITA
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7 septembre 2010
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En fait, je n'aime pas la pâte d'amande mais ces petites merveilles de couleurs me rappellent de tendres souvenirs...Chaque année ma grand-mère nous envoyait pour Noël un colis de ces fruits miniatures; Ils supportaient bien le voyage postal et arrivaient la mine superbe à destination....C'était l'effervescence, le colis était là, nous savions pourtant ce qu'il contenait, peut-être y avait-il l'espoir que......Vite, vite, la ficelle, le papier ...Et alors , enveloppés dans le papier de soie, ils laissaient deviner leurs couleurs éclatantes , nous les saisissions, heureux , de les avoir dans nos main. ,ils devenaient l'étalage de la marchande ou le panier de maman ou la suprême récompense de l'enfant sage.
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28 août 2010
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En fait ,tout avait commencé par un ciel de plomb, lourd et fossoyeur....Le vent s'était levé, un vent aigre , destabilisant et oppressant.....Les nuages gonflés des humeurs célestes s'amoncelaient, se tordaient parfois, se déchiraient aussi, laissant entrevoir une lumière aveuglante ....Et parfois le silence....A l'horizon, la ligne était distordue, engloutie partiellement dans la noirceur du ciel....Puis le grondement , le murmure incessant des arbres, le froissement de leur ombre, la moiteur de la lutte du ciel et de la terre et finalement l'écrasement des gouttes et leur martélement assourdissant...L'eau semblait tout emporter de cette touffeur, elle battait le vert des prés et rehaussait l'éclat des feuilles.....Le rideau scintillant dansait devant les yeux ..La nature liquéfiée respirait avec peine....De longs moments presque une éternité dans ce déluge....Peu à peu, le souffle retrouvait son espace vital, des raies de lumière perçaient et crevaient l'obcurité, le ciel retrouvait sa place. VITA
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24 juillet 2010
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Les grands masques avaient dansé..ils avaient dit le grand chemin le long du fleuve, la force du vent, la hauteur des arbres, ils avaient raconté la pluie sur les visages et le soleil brûlant, le dur travail sur les routes et la peur et la solitude. Les grands masques savaient tout de lui, ils l'avaient accompagné dans toutes ses errances, ses incertitudes et ses colères...Les grands masques l'avaient souvent regardé longuement, pensifs, tristes ou réprobateurs, ils avaient vu ses larmes et ses rires, ou même ses délires...pour eux, c'était la vie et ils avaient dansé....il leur avait demandé d'être là, avec lui, au grand moment, ils l'avaient fixé puis suivi du regard, et leur regard l'avait apaisé, leur regard protecteur et bienveillant....Les grands masques étaient là.Maintenant, ils devaient se quitter.. VITA
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22 juillet 2010
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09:00
L'enfant dit à Dieu: Le ciel est sombre et froid chez toi....Quand je marche, j'entends seulement mes pas et mon coeur bat tristement en moi..Dieu était perplexe, lui qui avait séparé l'ombre de la lumière ne comprenait pas les paroles de l'enfant...Il pensa, mais rien de plus beau que ce qu'il avait déjà entrepris, ne lui venait à l'esprit...l'enfant le regardait...Dieu dit:Ne me vois-tu pas? J'entends ta voix, répondit-il....Alors Dieu se leva et de sa main caressa les cheveux de l'enfant....L'aube se levait, grandiose dans sa lumière, et le soleil baignait le ciel de sa magnificence.....VITA
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5 juillet 2010
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Tu vois au loin les montagnes qui dansent...Elles ondulent dans la chaleur de l'été et s'embrument de tes craintes..Elles naviguent devant tes yeux , comme de gigantesques nacelles...Et dans le bleu du ciel, ton regard se perd, cherchant dans cet azur un peu de réconfort...Tu voyages comme les grands marins sur les crêtes abruptes, et tu suis l'horizon qui sans cesse se dérobe....Dans un creux du ciel, l'éclair de l'infini, la terre s'éloigne, tu ne redoutes ni le vent ni la tempête, tu va là-bas où chacun doit aller, vaillant et confiant. VITA
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28 juin 2010
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08:45
Quand la lumière joue dans les herbes ,
Que ma main effleure leur tapis soyeux
Quand elles se dressent dans le chaud soleil
Et que leur parfum me caresse
J'aime.
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15 juin 2010
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Devant de vertes prairies, il y a ma maison, un tapis de rosée luit dans le matin et mes fenêtres closes regardent au loin le ciel sans nuages, le clocher du village et dans ma tête il pousse des soleils.
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